L abbé Cochet fut un des premiers archéologues de France après Boucher de Perthes . |
Recueil de la SHED de 1875 |
En 1872, l'abbé Cochet avait 60 ans, Jules Siegfried avait 35 ans, Emile Letellier avait 39 ans et Jules Bailliard 37 ans . |
Letellier offre quatre photographies à la commission des antiquités présidée par l'Abbé Cochet |
L'abbé Cochet était président de la Commission des Antiquités de la Seine Inférieure qui éditait un bulletin . Dès 1867, Emile Letellier envoyait ses photographies à cette commission dont les membres se réunissaient à la préfecture de Rouen . |
En 1872,Jules Siegfried, Maire du Havre crée une galerie d'antiquités avec Jules Bailliard sur une suggestion de l'Abbé Cochet . |
En 1867, l'abbé Cochet était conservateur du Musée des Antiquités de Rouen . |
L'abbé Cochet très malade se fait porter le samedi 30 Mai 1875 au Musée de Rouen et décède le Lundi 1er juin 1875 . |
En 1881, Emile Letellier etait considéré comme le photographe officiel des monuments historiques . |
Bulletin de la Commission des Antiquités |
3 juin 1875 |
" La génération de 1860 se rappelle la maison " aux trois cheminées ", construction en briques plates , couverte en tuiles, précédée d'un petit jardinet,
maison ou est né l'abbé Cochet . Cette maison dépendait de la " Batterie des Huguenots " dite aussi " Batterie de la Briqueterie ". Dans la rue du Four (rue Béranger) ouverte en 1867 on voyait des Tuileries et des Fours à Briques (Amis du Vieux Havre ) ." |
En 1869, dans la correspondance de l'association figure une photographie de Letellier |
" Depuis la rue du Docteur Suriray (au dessus de la rue d'Alger) jusque dans la rue des Fours ( rue Béranger maintenant ),dans la rue du Rocher et à l'entrée du Perrey, il y avait sur le bord de mer un grand nombre de tuileries (Amis du Vieux Havre
) ". |
La Zone des tuiliers et briquetiers se trouvaient au dessus d'une très grande mare
" La Mare aux Huguenots " . Cette mare servait également aux briquetiers et tuiliers pour l'extraction de
la terre nécessaire à leur fabrication ( Amis du Vieux Havre ) . |
La dernière briqueterie du Perrey fut détruite en 1869 (archives du Havre ) |
C'est dans une de ces maisons de la zone des briqueteries que l'abbé Cochet naquît . A cette époque, le Square St Roch était un cimetière . |
C'est dans cet espace que s'installa l'Exposition Maritime Internationale de 1868 . L'entrée de l'Exposition se trouvait vers le milieu de cette ancienne Mare aux Huguenots . |
Alphonse Martin : Histoire d'Ingouville |
Note de Brindeau: " Les anciennes briqueteries et Tuileries d'Ingouville et du Bas Sanvic quartier St Vincent, dont les matériaux provenaient d'un banc s'étendant devant la falaise de Bléville étaient situées pour la plupart dans les rues du Perrey et des Tuileries ( Guillemard ) et à proximité de celles-ci " . Elles ont disparu vers 1860 ."( Amis du Vieux Havre ) . |
Sur le blog Havraisdire de Daniel Haté , il y a une photographie rare ou l'on voit très bien la maison aux trois cheminées
et la batterie des Huguenots . |
Avant 1886 le boulevard maritime n'existait pas |
Excursion sur les Côtes Normandes en 1823 /1825 |
Carte 1887 Archives du Havre |
Rue des Tuileries devenue rue Guillemard par la suite |
Carte archives du Havre 1862 |
Le Jeudi 4 Avril 1867, l'abbé Cochet gagne de nouveau les hauteurs de Graville St Honorine . |
Présence de fontaines publiques comme celles qui existaient dans les années 1950 dans les rues du Havre, l'eau était gratuite . |
Rue Guillemard |
La maison natale de l 'abbé Cochet se trouvait au 3 et 5 de la rue Guillemard . |
Une batterie abrite des canons |
5 Juin 1875 Le 19 ème Siècle |
Nombreuses Tuileries et Briqueterie en 1825 au Perrey ( Péré ) . |
L'Abbé Cochet était un archéologue distingué et sympathique . |
Photographie d'une mare en 1865, située grosso modo dans le cercle, peut-être l'extremité de la Mare aux Huguenots avec les baraques en bois du Perrey (Collection Favennec ) . |
Prés St Roch |
St Vincent |
Grandes mares du Pré St Roch en 1840 .Les fortifications et les fossés existaient encore . C'est dans ce quartier des briqueteries que l'abbé Cochet naquit de l'autre côté des fortifications . |
L'abbé Cochet décrit un quartier du Perrey plein de tristes fourneaux pour briques blanches vers ( 1815 /1825 ) et un quartier en plein développement en 1840 quand il quitta la paroisse St François du Havre .( L'abbé Cochet au Havre par Léon Braquehais ) . |
En 1892, Jules Bailliard participa à la rédaction de La Normandie Monumentale et Pittoresque . |
En mars 1870, Alphonse Truffert, journalier de 30 ans est trouvé mort de faim et de froid dans un four à briques
situé à l'angle de la rue du Rocher et du Docteur Cousture . |
Les sépultures anciennes étaient la spécialité de l'abbé Cochet . |
St Roch |
Boulevard Impérial Future avenue Foch |
Futur rue du Four |
Tombereau |
Jules Bailliard et Brianchon se rendent le Dimanche 13 Mars 1870 à Lillebonne pour examiner la mosaique Romaine qui vient d'être découverte . Emile Letellier en fait une photographie et l'abbé Cochet supervise les fouilles . |
Enfants de briquetiers |
Les Prés St Roch |
St Roch |
Dans le cercle cela pourrait être la Mare vue sur la photographie de 1865 . |
Futur Eglise St Vincent ici |
Carte Archives du Havre 1843 |
Archiv départ Mars 1870 |
Le Courrier du Havre 1886 |
L'abbé Cochet aurait écrit à Brianchon en 1864 : "Je comprends de plus en plus que mon travail n'a aucune valeur sans dessin ou photographie". |
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ecclésiologue |
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Certains hivers , la Mare aux Huguenots servait de patinoire . |
Novembre 1867 |
En 1865 |
Le journal de Rouen du 5 avril 1867 relate la nouvelle étude de l'abbé Cochet . |
L'abbé Cochet raconte : |
Sa dépression ressemble à la mélancolie profonde de Jean Paul Sartre décrite dans "La Nausée", dont le récit se situe au Havre ( L'existentialisme est né dans le Jardin St Roch du Havre ) . JP Sartre avait choisit comme titre pour son livre " Melancholia " mais son éditeur préféra " La Nausée ". JP Sartre avait 33 ans . |
C'est le père de Gustave Flaubert qui incita l'Abbé Cochet à s'installer à Dieppe |
En 1862, l'Abbé Cochet créa "La Revue de Normandie" consacrée à l'Archéologie et aux Beaux Arts . Un abbé créant une revue fut un évènement qui provoqua quelques troubles dans le milieu religieux . Brianchon y écrivit régulièrement des articles. En 1869, la revue existait toujours . |
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Madame Lecoeur fut sa secrétaire pendant les dernières années de sa vie . |
En 1815, fin de la guerre napoléonienne en Russie ,la famille Cochet part pour Etretat. |
Etonnante chasse à courre sur le Boulevard Impérial le 2 Septembre 1869 . |
l 'abbé Cochet écrit : |
Four à briques |
Carte de 1841 |
Il y a une photographie des archives du Havre (Nustrisco) ou un abbé est considéré par les archives comme étant l'abbé Cochet. Il est entouré de deux personnes en costume, d'un prêtre, et de deux femmes et
tous ces personnages sont dans un jardin. Cette photographie appartenait à Mr Bally
André (1922-2003) . |
l'Abbé Cochet vivait avec sa mère . |
Auguste Garnier risque la noyade près de la rue des Tuileries le jeudi 10 septembre 1868 |
Si la photographie est réellement de 1875, la maison avec jardin que l'on voit sur la photographie des archives pourrait être
celle située au 29 de la rue St Patrice à Rouen . |
Le jardin aurait été supprimé et se situait dans le cercle blanc, jardin jumelé aux autres jardins . |
C'est en avril 1875 qu'il tomba partiellement paralysé . Brianchon écrit que cela faisait deux ans que la mémoire de l'abbé Cochet se voilait, depuis juin 1873, le fatal dénouement fut la mort de l'abbé Cochet . |
il habita au 1er étage de cette maison, là ou il y a la plaque . |
L'abbé Cochet avait acheté sa maison de Dieppe grâce au produit de ses livres . |
A première vue ce n'est pas la même personne . Mais ......ce qui est très troublant
c'est que l'on retrouve la coiffure " poivre et sel ", une boucle à l'oreille
droite , la courbure du nez , le front haut ,le léger double menton et la bouche
pincée chez les deux personnages . La qualité d'un objectif d'un appareil photographique peut déformer un visage. La lumière ambiante aussi peut aussi modifier beaucoup l'apparence d'une personne sur une photographie . Avait-il un peu grossi à la fin de sa vie, ne pouvant plus se déplacer ? Seul l'identification d'un des personnages qui entoure cet abbé permettrait de l'identifier . |
Tous les personnages sont debout, seul l'abbé (Cochet ?) est assis et la main amie et protectrice d'un jeune prêtre est posée sur l'épaule de notre abbé inconnu . Cette photographie me laisse songeur. Est ce une main sur l'épaule de quelqu'un de malade, que l'on apaise d'une main aimante ? |
Il serait alors photographié dans le jardin de sa maison . Mais dans quelle maison , celle de Rouen ou celle de Dieppe ? |
Il s'installa à Dieppe en 1846 .La plaque qui se trouve sur la maison de Dieppe nous indique qu'il resta à Dieppe pendant 25 ans, donc jusqu'en 1871 . La santé de l'abbé Cochet déclinant, est-ce la raison pour laquelle il a quitté Dieppe pour Rouen ? . |
Présence de l'abbé Cochet en 1872 à la Commission des Antiquités |
Photographie recueil SHED |
Brianchon 1877 |
Source archive de Pontoise - cote 7Fi572 |
L'abbé Cochet s'est interessé aussi aux villes balnéaires et a publié en 1853 un " guide pour baigneurs à Dieppe ". Ce guide touristique raconte l'histoire des églises et monuments remarquables de Dieppe et d'une cinquantaine de villes ou villages . Brianchon et Letellier, amis de l'abbé Cochet ont publié également des bulletins de plage dont le contenu était plus " balnéaire " . |
Brianchon écrit : |
La santé de l'abbé Cochet déclina rapidement à partir de 1872 . |
L'abbé Cochet vivait avec sa mère et une secretaire qui s'appelait Mme Lecoeur (Marie ?) qui pourrait être la jeune femme, l'autre femme plus âgée serait alors sa mère
. |
Deux autres éléments troublants , les deux femmes et le jardin . |
Finalement ce qu'a fait Emile Letellier avec "La Normandie Monumentale" est un travail similaire à ce guide mais étendu à toute la Normandie et avec des
photographies en plus . |
L'abbé Cochet aimait faire connaître ses travaux à travers la presse |
Une photographie de Brianchon ou des deux docteurs qui s'occupaient de l'abbé Cochet, une photographie de (Marie Thérèse ?) Lecoeur ou de l'abbé Malais, bénédictin de Martin-Eglise, ami de l'abbé Cochet seraient une aide précieuse . |
Cochet était au Havre le 5 Février 1874 puis à Epouville. Il fouilla les tombeaux d'Epouville puis présida la commission des antiquités en mai 1874 . |
Bulletin Diocèse de Rouen |
SHED |
4 Juin 1875 Le Temps |
L'abbé Cochet rédiga un mémoire destiné aux membres de la SHED . La SHED rajoute son portrait photographié au recueil de 1875 . |
Le portrait de l'abbé Cochet portrait ci-dessous photographié par Emile Letellier en 1869 . |
Portrait que l'on retrouve dans la notice de Brianchon publié en 1877 . |
Sa maison à Dieppe au n° 125 ou au n° 135, voire au n°15 de la rue d'Ecosse . |
Une santé déjà fragile |
Boucher de Perthes avait beaucoup de mal à lire la correspondance de l'abbé Cochet dont l'écriture était peu lisible . |
L'abbé Cochet avait des séquelles de sa maladie depuis 1870, il avait perdu la maîtrise de la parole et ne marchait plus d'après Brianchon . Quelle est sa maladie ? |
Dire que la perte de l'Alsace-Lorraine était la cause du déclenchement de sa maladie était une manière élégante d'honorer
le patriotisme de l'abbé Cochet . Sa maladie ressemble à une espèce de de désordre
mental et physique intermittent . |
Déjà en 1861, il souffrait d'une infirmité étrange ? |
Fortifications avec ses fossés |
Deux docteurs s'occupèrent de l'abbé Cochet , le Docteur Paul Levasseur et le Docteur Derocque . |
En 1872, nous retouvons l'abbé Cochet et Mme Lecoeur rentière, un autre rentier Mr Buisson et le peintre Mr Carpentier au 29 de la rue St Patrice . En 1874 , Mdme Lecoeur est remplacé par la veuve Pigache . |
En 1871, nouvellement arrivé dans l'immeuble du 29 de la rue St Patrice à Rouen, nous retrouvons l'abbé Cochet accompagné de sa fidèle Marie Lecoeur . Un peintre est présent dans l'immeuble . |
En 1871 |
En 1872 |
En 1874 |
en 1875 |
Dans une souscription destinée à l'abbé Cochet apparait le nom de Mlle Le Coeur Marie Thérèse ,secrétaire de l'abbé Cochet . |
en 1854 |
Son absence le jeudi 25 Novembre 1858 à la présidence de la Société des Antiquaires pour cause de "grave indisposition" était mentionnée dans le journal de Rouen . |
Le secret entourait la curieuse maladie de l'abbé Cochet . |
Par contre il ne se rendit pas à Incheville en avril 1875 mais les objets trouvés furent soumis à son expertise et les résultats publiés dans
la Presse . |
Sa parole s'échappait parfois comme par torrents et bonds désordonnés accompagnée
par un vilain rire . |
D'après cet article l' abbé Cochet marchait toujours en mai 1874 . |
Le 8 mars 1861, Boucher de Perthes fut admis comme membre correspondant de la SHED |
Juin 1862 |
au Havre le 5 février 1874 |
Le 29 de la rue St Patrice de 1871 à 1875 |
L'érysipèle , une maladie de peau |
L'abbé Cochet en 1869 . |
Cette photographie de Neurdein montre bien ce qu'était cet espace ou se trouvait la Mare aux Huguenots, espace comblé en 1866 lors de la construction du Boulevard François 1er . D'après les Amis du Vieux Havre, elle s'étendait de l'angle du Boulevard François 1er à la rue Bernardin de St Pierre , des numéros 24 à 96 du Boulevard Foch (ex Impérial , ex de Strasbourg et actuelle avenue Foch), la plus grande profondeur de la Mare étant à l'Ouest . |
La Galerie Cochet à Rouen après sa mort |
La seule photographie certifiée qui existe de l'abbé Cochet, c'est Emile Letellier qui l'a réalisée. Le photographe rouennais Thiebaud Witz copia cette photographie . Elle fut copiée par Witz . |
Juin 1866 |
Emotion au Musée de Rouen |
La profonde dépression de l'abbé Cochet en 1845, il avait 33 ans . |
C'est Brianchon qui présenta Emile Letellier à l'abbé Cochet et c'est l'abbé Cochet qui suggéra à Emile Letellier de photographier monuments,châteaux,églises et objets antiques de Normandie . |
En Aout 1853 , l'abbé Cochet est reçu par l' empereur Napoléon III. |
Il existe une autre photographie d'un abbé photographié par Caccia en 1870 ou 1871 qui à première vue n'est pas l'abbé Cochet mais lorsque l'on étudie attentivement la photographie on se demande également si
ce n'est pas lui . |
il est intéressant de constater que le buste de l'abbé Cochet réalisé par Iselin à Paris au 22 rue de l'Enfer (et pas rue du Paradis !) à l'aide de photographies et de quelques conseils (je cite Brianchon) fait apparaitre une fente sur le menton de notre abbé alors que sur la photographie de Letellier (à droite) cette fente n'apparait pas .Elle n'apparait pas non plus sur les autres photographies . Ce qui montre que la photographie en 1870 non plus n'était pas toujours très précise ou reussie . Si le statuaire Iselin a fait apparaître cette fente sur le menton c'est que l'abbé Cochet en avait une . Cette imprécision photographique laisse à penser que le personnage central pourrait être l'abbé Cochet, cette fois légèrement de profil avec le cheveux un peu moins en bataille , photographié vers 1870 ou 1871, dates définies par le graphisme du dos de la carte . |
Buste d'Iselin en terre cuite . |
Abbé Cochet ? en 1870 ou 1871 . |
Abbé Cochet en 1869 photographié par Letellier. |
Paralysie lente et partielle |
L'abbé Cochet ? en 1875 ? |
Abbé Cochet par Ch. Duchesne . |
Ci contre deux lithographies de l'abbé Cochet qui montrent bien qu'un dessin peut facilement modifié le visage original d'une personne (la photographie de référence étant celle de Letellier ). |
Notice Biographique Hardy Michel |
Lithographie dont j'ai oublié le nom de l'auteur . |
la ressemblance n'est pas si exacte que cela . |
Un détail important les nez sont identiques , les narines ont la même forme . |
Août 1886 |