En 1881 a lieu la réunion annuelle de la revue de Emile Letellier non pas au Havre mais dans la mairie du 9ème arrondissement de Paris . Emile Tourtin fait partie du Bureau de la revue . La question du jour : " La photographie est-elle un art " . |
Emile Tourtin prend la parole : |
Une photographie identique se trouve sur le site des archives municipales du Havre. |
Choisir " Iconographie " et tapez " Caccia Maison " |
Il existe une carte photographique de l'atelier du photographe Caccia adressée au 126, Boulevard de Strasbourg qui pose problème quant à la position du 126, Boulevard de Strasbourg . |
Photographie de la carte format carte de visite |
Dans le livre " Photographie, les débuts en Normandie " de JJ Henry il y a la même photographie de la maison de Caccia avec un homme sur le toit (Caccia avait-il des problèmes avec son toit) et ou l'on voit un arbre sur un large
trottoir . |
Ici " de chic " signifie "artificiellement ". |
Sartorio |
Sur le site de gghsm.forumpro ,nous retrouvons Marius Gilbert en 1900 avec deux magasins, l'un au 2, rue de l'Orangerie et l'autre au 6, rue de Toul ( merci à GGHSM ) . |
Mme Rossi Caccia, Jeannette(Juanita) Rossi Nash, née le 18 Décembre en 1818, fille du Colonel Jean Marie Nash et de Marianne Thérèse Victoire Rossi (mariées le 13 juillet 1830), décède le samedi 4 juin 1892 à l'âge de 74 ans . Elle était devenue aveugle. La déclaration de décès fut faite par Léopold Trouvé et Jules Lalouette, tous deux photographes et amis de la défunte . |
L'acte de décès de Angelo Caccia nous apprend que c'est en mars 1841 que Mlle Rossi épousa à Milan le sculpteur distingué Angelo Caccia . |
Article du 7 Décembre 1847. Gros succès dans sa ville natale avec un contrat à Barcelone jusqu'en avril 1849. |
Mme Rossi-Caccia eut beaucoup de succès dans sa jeunesse. Son retour à une vie plus simple loin du public semble avoir été difficile, ce qui est le destin de beaucoup d'artistes.
|
En Octobre 1852, Angélo Caccia était reconnu comme un sculpteur de talent. Il aurait sculpté un bouclier à l'occasion
d'une souscription nationale et une statuette de sa femme mais le bouclier
a été finalement refusé par Napoléon III. |
Après la gloire des grandes scènes, petites scènes pour la cantatrice, et taillage
de pierres tombales à la journée pour Angelo Caccia . |
Une gravure d'une Mlle Rossi datée entre 1840 et....(Bnf)(jeune fille) |
le 22 Mai 1870 |
Dans la revue du 15 Août 1878, revue créée par Emile Letellier, Emile Tourtin est un membre correspondant " résidant à Paris " ( sans adresse au Havre ? ) . |
Le samedi 26 Mars 1870, un photographe refaisait faire son toit au coin de la rue Dicquemare et du Boulevard Impérial (qui devient Bld de Strasbourg en Septembre 1870). |
Dans l'article ci-contre de Février 1874, Emile Tourtin quant à lui apparait déjà comme le premier photographe du Havre et de Rouen . En ce début d'année 1874, Emile Tourtin transporte son établissement de Paris au dessus du théâtre Cleverman ( ancien théâtre Robert-Houdin , c'est ce nom qui restera) . |
Quand à Emile Tourtin en janvier 1877, sa notoriété était déjà bien établie à Paris . |
Le jeudi 22 juillet 1875 une exposition de peinture et de sculpture eut lieu au Havre sur l'initiative de la SHED ou quelques photographies de Tourtin et Caccia étaient exposées . |
De 1843 à 1846 ,elle fut engagée au Portugal,en Italie et en Hollande . |
Oublions un peu ce jeu d'...adresses. Avant de s'installer au Havre, le couple d'artistes Caccia-Rossi tenait une auberge au bord de la Seine en face de Caudebec en Caux (entre 1857 et 1860). Mme Rossi avait 42 ans et jouait du piano dans son auberge.. |
Une Cerise sur le gâteau : "La Plaine Normande" qui a racheté le groupe d'immeubles de "la Tour Robinson" s'est installée au ......88 de l'Avenue Foch, adresse qui correspond au numéro du siège de "Letellier et Cie" ou au bureau des "Archives Photographiques Historiques et Monumentales" de Emile Letellier . La tour construite par Emile Letellier donna ce nom "La Tour Robinson" à ce groupe d'immeubles. |
L'arbre et le large trottoir de la photographie de droite nous indiquent que nous
sommes plutôt sur le Boulevard de Strasbourg. La photographie du livre de J.J Henry est également une carte photographique adressée au 126, boulevard de Strasbourg . |
En juillet 1873, dans une liste des donnateurs en faveur de victimes d'un incendie, liste parue
dans le Figaro, Madame Caccia se présentait comme une artiste, la photographie était l'affaire de son mari. Après la mort de Angelo Caccia en 1877, c'est le jeune I Sartorio qui reprend les affaires de son beau-père. I Sartorio apparait pour la 1er fois dans un annuaire en 1877. |
Robert de La Villehervé participait à la réunion. Né à Ingouville le 15 novembre 1849 et mort au Havre le 14 août 1919, il était poète, écrivain, journaliste et auteur dramatique . |
Photographie d'Emile Tourtin |
A l'Exposition Universelle de Paris de 1878, par ordre d'importance, Emile Tourtin reçoit une Grande Médaille, Joseph Tourtin ( mort le 23 juillet 1878 ) recoit une médaille d'argent et Emile Letellier une médaille de bronze . |
Le 23 Octobre 1843, gros succès au Théatre Royale de St Charles de Lisbonne. |
En 1892, Madame Rossi Caccia donnait toujours ses cours de chant au 67, rue de St Quentin, à deux pas de l'atelier de photographie du 84, Bld de Strasbourg . |
Enorme succès à la Scala de Milan en 1840.Elle avait 22 ans. |
Lithographie de J.Rossi Caccia en 1844 (Mariée). |
Adresse confirmée au Havre par l'article sur la dissolution de " Emile Tourtin et Cie " le 29 février 1876 avec succursale au 128, Bld de Strasbourg au Havre et reformation le même jour de la même société ". |
En Août 1891, Letellier et Cie cèda le 88 au photographe Hakin . |
Retour de Mme Rossi Caccia le samedi 7 mars 1857 au Théâtre-Lyrique . Elle a 39 ans . |
Mme Rossi Caccia chante dans une salle à Paris le Dimanche 12 mars 1854. Elle a 36 ans . |
Vous trouverez sur ce lien ci-dessous une page très intéressante de Laurent Quevilly sur le couple Rossi Caccia, vous découvrirez aussi la photographie de l'auberge . |
Mai 1841 |
En 1878, Emile Tourtin était un grand photographe dont le nom était cité dans les grands journaux parisiens
. |
Août 1878 |
quelques membres |
Le 1er Juillet 1879, Mme Rossi Caccia touche sa pension de retraite à 60 ans après 22 ans de carrière au théâtre (de 1840 à 1862). Sa carrière au Théâtre se termina en 1862, année ou son mari venait de s'associer à Warnod comme photographe . |
Le Mercredi 6 mars 1877 au matin, Angélo Caccia, fils de Giuseppe Caccia et de Maria Brambilla décède à l'âge de 75 ans. Il avait quitté l'Italie pour des raisons politiques. L'acte
de décès de Angelo fut déclaré par Eugène Leseigneur, un photographe de 39 ans et Edmond Dugu un employé de 52 ans. |
Angelo Caccia accompagna dans ses voyages Mme Rossi. Il était sympathiquement connu dans le monde artistique de la ville du Havre . |
Il s'associa avec Warnod installé comme photographe sur la jetée du Nord . |
Si l'on regarde les deux cartes datées ci-contre: en Août 1870 et Mai 1871, Emile Tourtin sans Joseph fut logé au coin de la rue Dicquemare et du Boulevard de Strasbourg ex Boulevard Impérial . |
Journal Officiel de Septembre 1869 |
Les photographies de la famille Martin nous montrent que Emile Tourtin étaient toujours au 128, Bld de Strasbourg en 1876 . |
Le passage Bernardin de St Pierre et la rue Dicquemare furent prolongées jusqu'au Boulevard Impérial, le Boulevard Impérial devient Boulevard de Strasbourg à partir du 11 septembre 1870 . |
Le 26 Août 1869, il y eut dissolution de l'atelier de photographie des Tourtin au 32,rue Louis Legrand à Paris et à partir de cette date seul le nom d'Emile Tourtin apparait sur les cartes photographiques, le J disparait . |
La fin de l'association des Tourtin eut donc lieu le 26 Août 1869 . |
En 1872, il n'y avait pas de numéro supérieur au 41 de la rue Dicquemare. Cela confirme que le 41 de la rue Dicquemare se trouvait bien au bout de la rue Dicquemare . |
Son gendre Sartorio était son associé |
Un article du 15 Septembre 1869 confirme la présence de Emile Tourtin à cet endroit, un photographe déjà réputé . |
La rue Royale à St François devint la rue Faidherbe . |
L'établissement à l'angle de la rue Dicquemare était un vaste établissement . |
Caccia, successeur de Warnod&Caccia, s'installera au 122 Bld de Strasbourg en 1871/1872 près de Tourtin. |
La fille de Mme Rossi Caccia ( Zoé Maria) se maria à I. Sartorio à une date inconnue (en 1870/71?). |
Le bout de la rue Dicquemare côté mer nous rapproche de la fameuse Jetée du Nord ou Warnod était installé . |
Côté face de la carte |
Dos de la carte |
Dans la revue de Letellier de Décembre 1881, Sartorio apparait comme photographe au Havre (souscription Daguerre ) |
id=idem=au Havre |
Le 84 était un rez de chaussée avec un étage à usage de photographie. D'après le photographe
Fernez, il y avait un escalier en colimasson qui menait à cet étage. |
La rue Paul Doumer actuelle est la rue de St Quentin. |
![]() |
La publicité de 1876 ci-dessous nous indique bien que Caccia logeait au 126, Bld de Strasbourg dans un grand établissement photographique . |
En 1891, c'est toujours Sartorio le gendre de Madame Caccia qui s'occupe des affaires de la Maison Caccia . |
41 rue Dicquemare |
Les photographies furent réalisées sous le même angle probablement le même jour . |
122 |
Dans l'annuaire de 1872, Caccia est au 122 et Tourtin au 41de la rue Dicquemare et au 124 du Boulevard . |
Cet immeuble fut photographié après 1876. Le 126 bis a existé seulement en 1875, 1876 et 1877. En 1878, l'atelier de Caccia était adressé au 126 tout court sans le 126 bis. |
En 1869, Mme Rossi Caccia donnait des cours de chant au 39 de la rue Royale . |
Dans l'annuaire de 1869 et de 1870, le 41 de la rue Dicquemare est bien l'atelier des Tourtin. |
Tourtin en 1873 a quitté le coin de la rue Dicquemare et s'installe au 128 Bld de Strasbourg en face du 126 ou Caccia sera en 1876 . |
Sur la lithographie datée de 1844, Madame J.Rossi Caccia, née le 18 décembre 1818,est supposée avoir 26 ans, elle paraît bien plus âgée. Sur la photographie de droite,
elle aurait alors 42 ans si l'on choisit la date de 1860 inscrite au dos de la carte . |
Il y a ce simple tampon au dos de la photographie et la date de 1860 écrite plus haut au crayon. |
Quel photographe faisait refaire son toit en mars 1870 ? |
Photographie du livre de J.J Henry |
Rossi Caccia (hypothèse) en 1860 . |
Côté Ouest du Boulevard de Strasbourg en 1871 |
Revenons à l'article du journal de Rouen du 29 mars 1870. Le photographe qui refaisait faire son toit le samedi 26 mars 1870 était donc Emile Tourtin . |
Ce 122 et 126 du Boulevard de Strasbourg est sur le côté Ouest du boulevard. |
Dans les annuaires de 1871/1872 ci-dessous, le bout de la rue Dicquemare débouchait sur le côté Ouest du boulevard et il est précisé dans un autre annuaire le numéro 126 de ce boulevard . |
Ce qui veut dire que le 126, Boulevard de Strasbourg se trouvait au bout de la rue Dicquemare et non pas au 126, Boulevard de Strasbourg actuel. |
Le 41 rue Dicquemare |
Le 126, Boulevard de Strasbourg en 1876 |
En 1876 et en 1880, c'était Aldrick Caumont qui habitait au 41 de la rue Dicquemare . |
Dans l'annuaire de 1879, I Sartorio est installé au 115 rue de Normandie. |
les flèches désignent les débouchés de la rue Dicquemare |
Tourtin |
128 |
126 |
Caccia |
Tourtin et Caccia furent voisins. |
41 ,rue Dicquemare |
126 |
annuaire 1878 |
avant 1878 |
41 rue Dicquemare |
Annuaire 1879 |
Annuaire 1871/1872 |
C'est bien le numéro 126 qui apparaît sur la photographie de la carte photographique . |
Warnod et Caccia étaient proches amis et tous les deux mariés, tous les deux pères d'une fille. Il
est tout à fait possible que Warnod ait photographié en toute amitié Mme Rossi Caccia en 1860 dans son chalet. La photographie de l'inconnue ci-dessous réalisée dans le chalet
de Warnod est incroyablement ressemblante à la lithographie, une belle brune au visage sympathique.
|
Carte archive municipale du Havre de 1886 (1F112) |
![]() |
Cette partie Ouest du boulevard de Strasbourg entre la mer et la Mairie du Havre était très récente et fut ouverte à la circulation le 1er juillet 1861 (Vesque). |
au 88 |
C'est sur le côté Ouest de ce boulevard de Strasbourg que se trouvaient les photographes Emile Tourtin, Emile Letellier , Angélo Caccia et Warnod . Ce boulevard côté Ouest s'est successivement appelé Boulevard Impérial, Boulevard de Strasbourg, Boulevard Foch puis enfin Avenue Foch . Cette partie Ouest fut vraiment ouverte à la circulation et terminée le 1er Juillet 1861 (Vesque) et sa numérotation se fait de la Mer (N°1) vers l'Hôtel de Ville et sa numérotation a changé au moins deux fois. |
carte archives du Havre 1871 ( 1Fi8 ) |
126 |
En 1891, les archives photographiques sont au 88. |
en 1887,1888,1891,Caccia est au 84 et 86 |
Dans un annuaire de 1937, à l'intersection de la rue Dicquemare et du Boulevard de Strasbourg on retrouve ...le 86 et le 88 . |
annuaire 1876 |
Le journal du Havre du Dimanche/Lundi 27/28 mars 1870 |
128 |
Comme par hasard Beuscher qui a succédé à Tourtin au 128 se retrouve au 88 du fameux boulevard de Strasbourg et il est de nouveau toujours en face de ......Caccia . |
Conclusion, ces photographes n'ont pas changé d'adresse, ceux sont juste les numéros
du boulevard de Strasbourg .........qui ont changé . |
Le 126 Bld de Strasbourg en 1871 et 1872 sur le côté Ouest du Boulevard de Strasbourg. |
Les journaliste du " Gil Blas " avaient visité en mars 1880 l'atelier de J.Sartorio installé au 120 rue Saint Lazare. Ici c'est J. |
L'Art dépend de l'industrie |
L'image devient indispensable dans de nombreux métiers . |
L'art et la connaissance . |
Emile Letellier prend la parole : |
montre = présentoir |
Aquarium |
rue Dicquemare |
126 bis |
Dans l'annuaire de 1877, Caccia est adressé au 126 et 126 bis . |
Les numéros du Boulevard de Strasbourg ont évolué au fur à mesure des nouvelles constructions avec glissement de ces numéros 122, 124, 126, 128. Tourtin fut le premier à s'installer au coin de la rue Dicquemare en 1869. Les numéros 126 et et 124 deviendront plus tard le 86 et le 84, alors que le 128 deviendra le 88 . |
annuaire 1872 |
La numérotation du boulevard changea plusieurs fois en très peu de temps avec des
erreurs parfois dans les annuaires . |
Gilbert Fernez, photographe bien connu des archives du Havre demeurait à ce 84 Boulevard Foch (ex de Strasbourg) en 1938 avant la destruction par les bombes de toute cette zone, boulevard Foch qui deviendra avenue Foch à la reconstruction du Havre . |
Chalet de Warnod |
1 |
La mère de Rossi Caccia, Marianna Rossi, fut seconde dame d'Opéra pendant 20 ans. Sa fille Juana avait deux ans lorsque Marianna Rossi s'installa à Paris . |
1852 |
annuaire de 1886 |
Lamusse succède à J.Sartorio dans l'annuaire de 1886 au 115 rue de Normandie (rue Aristide Briand) puis Lamusse passe au 58 de cette même rue . Caccia est au 84 du Bld de Strasbourg .Remarquez le J pour Sartorio ci-dessous. |
Ci-dessous Monseigneur Duval né au Havre, curé de Notre Dame de 18.. à 1889, photographié après 1886 chez Lamusse au 58 rue de Normandie . |
Lamusse en 1891 est au 58 rue de Normandie . |
30 mars 1878 |
1824-1897 |
carte de 1858 |
Pierre Gaston me fait remarquer que les photographes avaient besoin de lumière et c'est sous des
toits aménagés d'une verrière avec de grandes fenêtres qu'ils installaient leurs
ateliers . |
84 |
Dans son livre de 1875 sur l'histoire des théâtres du Havre Charles Vesques mentionnait Mme Rossi-Caccia . |
Le Droit le 7 Octobre 1859 |
en 1854 |
en 1877 |
Le Monde Dramatique de décembre 1858 |
Puis le couple Rossi-Caccia se retirent en Normandie . |
En décembre 1858, le couple Rossi-Caccia était toujours aubergiste . |
En Mai 1841 est annoncé le retour en France de Rossi Caccia à l'Opéra Comique ou elle joua jusqu'en 1844. |
Caccia etait aussi un inventeur et déposait des brevets très divers depuis au moins 1837. |
Mme Rossi-Caccia se retira avec son mari au bord de la mer pour certains journalistes mais en réalité
au bord de la Seine à St Nicolas de Bliquetuit en face de Caudebec en Caux . Mme Rossi-Caccia fit quelques concerts entre 1853 et 1857 . |
1858 |
En Mai 1903, c'est la fin de la Maison Caccia . |
D'après Laurent Quevilly, l'auberge du couple fut construite avec les pierres du château de la Mailleraye, château mis en vente en avril 1854, démoli à partir du 3 juillet 1854 et en juillet 1854 on commençait à retrouver des meubles en vente chez les brocanteurs de Rouen et de Paris. |
La chanteuse déchue ne fut pas longtemps aubergiste, seulement 4 ans, après juin 1857 date de la fin de la construction de l'auberge jusqu'à logiquement l'année 1861, année ou Caccia s'associa à Warnod. |
Jusqu'à sa mort Madame Caccia réussit à garder le nom de Caccia à l'établissement photographique que créèrent Warnod et Caccia et ce nom perdura bien après la mort de son mari en 1877, jusqu'à la vente du fond de commerce en 1903 . |
Avant d'épouser Angelo Caccia, Juana aurait épousé à 19 ans un pharmacien Alphonse Bonnevin devenu veuf et qui donna les derniers soins à Bellini, le compositeur italien mort à 33 ans en 1835 . |
" Female Singer on French Stage " par Kimberly White |
Journal de Rouen 9 avril 1854 |
Journal de Rouen 3 Juillet 1854 |
Durant la période de 1853 jusqu'à mars 1857 Rossi Caccia fit quelques concerts . |
Le Temps 4 mars 1868 |
Un autre château mais cette fois "de la Meilleraye" situé dans les Deux-Sèvres fut mis en pièces par le propriétaire également pour se construire une maison et
vendit le reste de pierres au détail. |
Succès à Lisbonne en 1853 |
9 Juillet 1854 |
Le couple Rossi Caccia n'a fait qu'acheter les pierres d'un château dont le démantellement (décidé
par le propriétaire) avait commencé le 3 juillet 1854; c'est juin 1857 que l'auberge des Rossi Caccia fut terminée. La démolition fut faite aux frais du couple Rossi Caccia . |
Le Menestrel du dimanche 19 juin 1859 |
Le couple Rossi-Caccia ne faisait pas partie de la "bande noire" comme le dit Laurent Quevilly, le terme est journalistiquement accrocheur même si d'après Laurent Quevilly Caccia n'en était pas à sa première transaction . Les responsables de cette destruction du château de la Mailleraye sont les propriétaires qui ont vendu par lots le château en 1854,n'ayant pas réussi à le vendre .... en entier . |
D'après la Normandie Monumentale de 1893, le château, aurait été effectivement démoli en 1857. Un château était considéré comme une construction "pittoresque". L'esprit patrimonial en 1857 était très peu développé et il n'était pas de bon ton (ou politiquement correct) de regretter l'héritage de la Monarchie . |
Caccia avait un atelier à Paris également, atelier que son gendre I Sartorio occupa. Jean Jacques Henry précise dans son livre que Sartorio se serait installé au 126 en 1883. |
Ici il y a eu une confusion d'orthographe avec le château de la Meilleraye
situé dans les Deux-Sèvres. |
En juillet 1891, Madame Caccia (73 ans) et Sartorio ont des problèmes avec Marius Gilbert qui fut l'employé de Caccia pendant 3 ans. |
Alphonse Bonnevin avait ses entrée au Théâtre Royal italien et la mort de Bellini devint une affaire qui fit beaucoup de bruit dans les gazettes . |
La famille de Mortemart était le propriétaire du château de La Mailleraye .En 1857 elle occupait ce qu'il restait du château en juillet 1857 et c'est là que Rossi Caccia improvisa un concert . |
A partir de Novembre 1867, Rossi Caccia c'était engagée à donner des cours de chant à Rouen une fois par semaine . |
Journal de Rouen 16 Nov 1867 |
En avril 1854 il n'était pas question de démolition du château mais de vente. C'est le 3 juillet 1854 que les travaux de démolition devaient commençer. |
C'était une auberge de roulier (une auberge de routiers en quelque sorte), une grande
maison blanche près du bac qui reliait St Nicolas de Bliquetuit à Caudebec en Caux . |
La tranquilité plutôt que la gloire |
Auberge Rossi Caccia |
Journal Candide 1924 |
A La Mailleraye, une maison ancienne était ornée de deux statues, l'une symbolisant Le Commerce et l'autre La Justice , est-ce l'auberge des Rossi-Caccia ou une maison située plus loin à l'actuelle ville de La Mailleraye sur Seine ? |
Dans le recensement de 1861 de St Nicolas de Bliquetuit apparait le nom de Angelo Caccia qui est déclaré maître d'hôtel aux côtés de sa femme sous son nom de jeune fille et de sa fille Zoé Maria Caccia qui avait 9 ans en 1861 (née donc en 1852). Zoé Caccia était élève pensionnaire dans une école de Caudebec en Caux. Elle devint cantatrice comme sa mère. |
Gazette mars 1860 |
Beaucoup de châteaux, héritage de l'Ancien Régime, furent abandonnés par les propriétaires qui émigrèrent pendant la Révolution. L'Etat confisqua ces châteaux abandonnés et les cèda à bas prix à des spéculateurs surnommés
"la Bande Noire" par les journalistes. D'autres châteaux appartenaient toujours à leurs propriétaires d'origine nobiliaire qui souhaitaient les vendre. Qui avait les moyens d'acheter un château? Très très peu de gens. L'option de les vendre par lots s'imposa à ces propriétaires de châteaux qui pour les vendre se rendaient ........chez leurs notaires . Les notaires et les acheteurs comme le couple Rossi-Caccia n'ont rien à voir avec "la Bande Noire" citée plus haut. |
Recensement Caudebec en Caux 1861 |
Puis le couple s'installa dans leur auberge après juin 1857 . |
Sur le site de Paris Musée se trouve cette photographie de Franck qui nous montre une actrice nommée Caccia. je n'ai pas trouvé d'autres actrices ou cantatrices nommées Caccia . La photo gravure de Rossi Caccia, mère de Zoé Caccia apparait dans le Courrier du Havre de 1893. |
La fille de Mme Caccia-Rossi, Zoé Maria, débuta à 18 ans comme cantatrice au Théâtre de l'Athénée le 19 Mai 1870 . |
Il est bien possible qu'elle soit la fille de Rossi Caccia. La couronne est peut-être celle portée dans l'opéra Les Deux Billets, ou celle qui est suggérée dans l'article ci-dessous "la couronne de reine de théâtre". |
Publicité Juin 1885 |
Le 14 Octobre 1883 le Conseil Municipal du Havre se rendit chez Caccia ou plutôt à La Maison Caccia pour se faire photographier en grandeur naturelle (des photographies de taille humaine?). |
ligne cou épaule identique |
Un talent incontesté en 1843 |
L'auberge des Rossi Caccia . |
Source introuvable . |
Pourquoi les daguerreotypistes tenaient tant à préciser qu'ils étaient peintres et
daguerréotypistes ? Au début de la daguerréotypie, les daguerréotypistes colorisaient l'image daguerréotypée de façon à obtenir un portrait ressemblant à .......une peinture. Ils n'étaient pas juste des gens qui appuyaient sur un bouton, ils étaient capables d'effectuer un travail de peintre. Et ces daguerréotypes étaient finement peints comme on peut le voir ci-dessous. |
La Bnf date ce daguerréotype de 1842 mais il semble être plutôt de 1848 avec le nom de Marie Isabelle Navarre. |
Ici ceux sont les boucles d'oreilles qui furent finement peintes. Bnf 1842 - 1855 . |
Le 16 décembre 1876, le journal "Le Monde Artiste" fait les éloges de Mme Sartorio ex Mlle Caccia dans son rôle d'Argentine au Havre au théâtre de La Lyre Havraise rue des Pénitents. Sa prestation fut alors bien accueillie par le public havrais. |
L'atelier à Paris au 120 rue St Lazare s'appelle simplement "Photographie du Havre"puis devient l'atelier de Caccia. |
en 1883 |
le 1 de la rue Dicquemare |
C'est plutôt Juanita que Julia. |
Toutes les deux ont le même nez et la même bouche. |
Prima Donna : Première Dame |
Et dans ce même coin, au croisement de la rue Dicquemare et du Boulevard de Strasbourg, Caccia s'installa en 1871. |
En Septembre 1868 une grande prairie dite le Platon est vendue en face de l'Hôtel Caccia. Le propriétaire demeure à Notre Dame de Bliquetuit mais le terrain est situé à Vatteville. |
Après s'être appelé Hôtel Caccia, l'auberge s'est appelée l'Hôtel du Passage et se trouvait au bout de la rue Bac juste en face de Caudebec en Caux. Il s'est appelé également l'Hôtel du Bac. |